Échange littéraire

De Stadii à Le Nain de Whitechapel, de la Roumanie contemporaine à l’Angleterre du XIX siècle, Oana Paler et Cyril Anton explorent l’incidence sur le destin humain des circonstances, de l’environnement et des mentalités. Deux univers, deux regards, une même question : le libre arbitre n’est-il qu’une illusion ?
🎙️ Animé par Mirna Helou

Dans D’une rive l’autre, Dima Abdallah met en scène un narrateur à la recherche de ses racines dans Beyrouth, la ville de son père. Quant à Minh Tran Huy, elle explore l’histoire et la culture de sa grand-mère vietnamienne à travers son roman Ma grand-mère, le Pays de la poésie. Deux textes pour une réflexion sur l'identité, les origines et la transmission culturelle, tout en mettant en avant la force des liens familiaux et la quête personnelle de chaque individu.
🎙️ Animé par Camille Thomine

Deux romans qui illustrent comment le journalisme et la fiction peuvent s’entrelacer pour offrir de puissant récits ancrés dans la réalité tout en explorant l’humain. Simon Fichet dans Tornade nous emmène à la poursuite du monstre dans la Tornado Alley aux Etats-Unis, dans la furie des éléments et des émotions. Karine Parquet, dans son roman En île, réveille quant à elle les voix d’enfants du passé dans une colonie pénitentiaire ainsi que celles de femmes travaillant dans une conserverie à Belle Île.
🎙️ Animé par Thierry Caquais

Les liens entre frères et sœurs, déjà au cœur des écrits les plus anciens, n'ont pas fini d’interroger. Une maison qui se déglingue, un procès après un accident, une hache de guerre qu’on enterre… Trois textes pour explorer ces rapports indéfectibles et parfois terribles.
🎙️ Animé par Thierry Caquais

Claire Deya et Hugo Boris partagent leur expérience de la recherche documentaire dans le processus d’écriture de leurs romans.Comment passe-t-on de l’idée du roman au travail de documentation, quels sont les allers-retours, comment construit-on ses personnages ?

🎙️ Animé par Mirna Helou

La Poète aux mains noires d’Ingrid Glowacki et Eureka dans la nuit d’Anne-Sophie Kalbfleisch, ajoutent leur pierre aux combats féministes. Ellie et May cherchent à échapper à la vie oppressante de la ville d’Eureka, marquée par la violence et le rigorisme religieux. Marie Talbot au XIXe siècle franchit les barrières mises en place par une société machiste afin de devenir sculptrice.
🎙️ Animé par Camille Thomine

Le Nouveau Monde continue de fasciner les écrivain·es. Que ce soit à travers la violence de la conquête de l’Ouest ou les non-dits d’une petite ville du Kentucky, les romans de Bénédicte Dupré La Tour, Terres promises, et d’Anne-Sophie Kalbfleisch, Eureka dans la nuit, interrogent autant le passé que notre actualité.
🎙️ Animé par Alexandre Blomme

Les héroïnes de Pierre de Cabissole dans Le Carnaval sauvage et d’Emmanuelle Pierrot dans La Version qui n’intéresse personne font irruption dans des communautés régies par des règles à part. Leur recherche sincère d’amitié, d’amour et d’une vie plus intense, bouscule les équilibres jusqu’à provoquer un déchaînement de haine.Comment ces deux jeunes femmes font face à ces contextes machistes, où tous les coups sont permis ?

🎙️ Animé par Thierry Caquais

Rose, l’héroïne de Sarah Jollien-Fardel dans La Longe, sombre dans une profonde dépression après la mort de son enfant. Marie, héroïne du roman d’Ingrid Glowacki, La Poète aux mains noires, se bat pour devenir sculptrice. Deux femmes en quête de sens et de liberté qui puisent dans la matière brute de l’existence de quoi se relever, se réinventer. C’est aussi portées par les mots de Charlotte Delbo, Marguerite Duras ou George Sand, quelles tracent leur propre voie.
🎙️ Animé par Danielle Maurel

Du verre entre les doigts d’Alix Lerasle relate un traumatisme familial, L’Appelé de Guillaume Viry fait quant à lui le récit d’un traumatisme de guerre : pour évoquer ces situations dramatiques, les auteurs ont fait le choix d’un style littéraire singulier. La nature du sujet leur a-t-elle dicté la forme de l’écriture ?

🎙️ Animé par Alexandre Blomme

Que ce soit pour un fait divers tragique ou face à l’abjection d’une dictature, le lecteur ne peut rester indifférent et inerte. Les romans de Nelly Alard, La Manif, et de Gwenaëlle Lenoir, Camera obscura, confrontent chacun à leur manière la littérature à la violence du réel. En quoi la fiction permet-elle d’approcher autrement l’horreur, et peut-être de la transformer en lucidité ?
🎙️ Animé par Thierry Caquais